Bien le bonjour, l’Internet ! Tu ne seras sans doute pas surpris·e de l’apprendre : je continue à zieuter ce qui se passe dans l’univers déco (il se murmure même que, si tu sais où chercher, tu pourrais trouver des articles que je continue de « rédactionner » sur le sujet !). Bref, j’ai suivi attentivement l’édition du salon M&O de janvier (je vais être franche : j’ai toujours trouvé que l’édition de septembre était la plus intéressante, y compris quand j’y allais pour « shopper »). J’ai parcouru les prédictions de Pinterest en matière de tendances. Et j’ai déjà sérieusement saigné les collections printemps/été 2025. Autant dire que j’avais deux ou trois sujets à aborder.
Arrêtons tout : LA collab’ de la saison est enfin arrivée.
Oui, parce qu’en la matière, autant la rentrée 2024 avait été intéressante, autant la fin d’année était d’une platitude déprimante.
Heureusement, les affaires reprennent – et pas qu’un peu – avec une collaboration que, personnellement, je n’avais pas vue venir. Pourtant, tu l’auras compris, je navigue dans la déco depuis un nombre d’années embarrassant.
À l’occasion de ses 150 ans, l’Opéra national de Paris s’offre une collaboration avec… Tikamoon.
Entendons-nous bien : Tikamoon est parmi mes marques de référence. Mais avec son côté tantôt bohème, tantôt japandi, un brin ethnique et résolument organique, ce n’est pas forcément la marque déco que j’aurais pensé associer aux stucs et aux dorures du sublime Opéra Garnier*.
*Les puristes feront remarquer que l’Opéra national, c’est aussi la modernité de Bastille… mais je viens juste de lire l’adaptation du Fantôme de l’Opéra en BD, ça doit jouer… Bref !
Preuve que, parfois, toute passionnée que je sois, je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez. Car enfin, l’association « fait sens » (en même temps, le contraire eût été inquiétant…).
L’un des charmes majeurs de la marque Tikamoon, c’est, après tout, son apparente simplicité. Les lignes ont l’air de couler de source, tout comme le choix des matières. Mais il suffit de s’y attarder pour le noter : rien n’est laissé au hasard. Ce qui n’est pas sans rappeler l’univers du ballet, où il semble naturel de se mouvoir avec grâce et légèreté (résultat d’innombrables heures de travail, et d’une capacité surhumaine à afficher un sourire en dépit de la douleur, disons-le…).
L’analogie est d’autant plus évidente que la collection se caractérise précisément par la fluidité et le mouvement.
Mais assez parlé : il est temps de te dévoiler mes coups de cœur !
En tant que grande lectrice, j’ai une réelle passion pour le fauteuil lounge, que j’adore généreux, chill à souhaits, et cependant stylé. Autant dire que je suis très convaincue par le fauteuil Opéra en chêne massif, dont la structure s’inspire ouvertement de la barre à laquelle s’exercent tous les jours danseuses et danseurs. En rouge, évidemment, histoire d’apporter une note très théâtrale à la déco. Sinon, franchement, je ne vois pas l’intérêt d’inviter l’Opéra national de Paris chez soi…


Le tapis en laine Opéra. Minimaliste, asymétrique et texturé. Autant dire que s’il n’est pas d’ores et déjà dans mon salon, c’est uniquement parce que je ne sais pas comment gérer le paramètre « chat » – la bête virant au chat-dragon face aux tapis…


La psyché Opéra. On est loin du miroir discrètement plaqué sur la porte de la salle de bain ou du dressing. Ici, on est plutôt sur une pièce qui s’impose en mode diva.


L’intégralité de la collection Opéra est à découvrir ici. Elle se compose de 6 meubles capsules dessinés par Charlotte Juillard, révélée en 2016 avec sa collection Lavastone pour Ranieri et qui, depuis, n’en finit pas d’imaginer des créations qui arrivent à être à la fois contemporaine, innovantes et intemporelles. Fan, moi ? … Oui, carrément !






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