#VendrediLecture Ma vie de pingouin X Katarina Mazetti


Ma PAL est une oeuvre d’art. Sans déconner. Cet empilage de bouquins est d’autant plus admirable que j’en lis fréquemment 3 ou 4 en même temps. C’est un véritable miracle que ni moi si mon chat n’ayons jamais péri englouties par cette incarnation de l’instabilité. Tout ça pour dire que si je devais te parler de mes lectures, toutes mes lectures, tu ne serais pas sorti.e du sable. Et je pense que je ne pourrais pas mener de front la publication de mes avis (capitaux 😉 !) et mon job de rédac’web… Mais cet été, je suis tombée sur un bouquin que j’ai déjà prêté ou recommandé à beaucoup de monde. Et je serais terriblement frustrée de ne pas en parler encore un peu. D’autant qu’il est tout léger et plein de fraîcheur : un must pour les lectures de l’été ! Son nom : Ma vie de pingouin. Son auteur : Katarina-Mazetti-l’auteur-du-Mec-de-la-tombe-d’à-côté (oui, apparemment, c’est souvent comme ça qu’on l’appelle… ou juste L’auteur-du-Mec-de-la-tombe-d’à-côté). En même temps, ça se tient…

Les éditions Babel, c’est la vie.

Sérieusement. Je kiffe tellement ces éditions. Et leur frangine : Babel Noir. Je ne te ferais pas l’offense de te les présenter. Je te dirais simplement que je kiffe absolument tout : le fond (pitain de collection d’auteurs) et la forme (on peut prendre 2 minutes pour parler des visuels et même du bouquin-objet ?). Vu la quantité de bouquins que je consomme, j’emprunte à la médiathèque et je donne systématiquement ceux que j’achète. Mais mes bouquins de la collection Babel, jamais. NEVER. Sauf une fois.

J’avais Le mec de la tombe d’à côté et je l’ai donné. Ce qui était complètement con. C’est vrai : c’était mignon tout plein sans être neuneu. On n’en trouve pas facilement, des romans en équilibre, qui te conduisent au mot FIN sans basculer du côté obscur meringué de Barbara Cartland (oui, mes références datent… mais je suis plus branchée thriller et biographies, en même temps). Je me faisais cette réflexion il y a quelques semaines, quand j’ai vu avec délice que ma librairie avait reçu une pleine livraison de bouquins des éditions Babel. Je ne sais pas si ce sont les escarpins sur la banquise, mais j’ai bloqué sur cette couv’…

… et j’ai trouvé que le résumé avait l’air sympathique. J’aurais pu jeter un oeil au nom de l’auteur et noter la synchronicité. KATARINA MAZETTI ! Quelle coïncidence. Je vais être honnête : j’ai percuté le 3ème jour, après avoir terminé le bouquin. Oui, je suis une lectrice ingrate qui peut croquer un livre sans rendre hommage à la personne qui l’a écrit… comme le dit un jour la philosophe Ophélie Winter : shame on U (oui, mes références datent… mais je suis plus branchée… euh, non : la musique, je m’en tape, en fait !). Bref.

Ma vie de pingouin nous embarque donc en croisière en Antarctique. A noter que le livre ouvre sur une scène d’un réalisme saisissant qui se déroule à Roissy-Charles-De-Gaule. Si tu as déjà pris un vol international là-bas, tu comprends. Si ce n’est pas le cas… on va prendre 2 minutes pour débriefer : cet aéroport, c’est le bordel. Mais le vrai. Tu vois JFK quand les vols sont annulés pour cause de tempête de neige sur NY ? Eh bien, c’est plus facile d’y choper ton vol qu’à CDG quand tout va bien. Bref.

Ma vie de pingouins, donc. Voici un joyeux trio de personnages qui embarquent sans savoir qu’ils vont se rencontrer. Il y a tout d’abord Wilma, qui a la particularité d’être d’un optimiste débordant et prognathe (aucun rapport). Et qui part à l’aventure tant qu’elle le peut encore, car apparemment, l’avenir s’annonce chaud patate. Il y a aussi Tomas, divorcé à l’insu de son plein gré et bien décidé à se suicider, même si les pingouins eux-mêmes complotent pour contrarier ses plans. Et Alba, 72 ans, l’oeil (et la libido) encore bien éveillés, qui travaille à La ruine des espèces, une comparaison entre les animaux et les énergumènes humains qui composent le reste du troupeau de voyageurs. Dans la masse, on trouve une grande majorité d’ornithologues, deux chasseuses d’homme à tout faire (plombier, mari… bonnet blanc, blanc bonnet), une adepte de la planche à repasser et quelques autres spécimens improbables (et pourtant d’un réalisme psychologique flippant).

Bizarrement, en dépit de ce rassemblement chamarré, le roman n’est pas totalement déjanté. C’est une romance, mais pas à l’eau de rose. Une romance au krill. Et en été, ça vaut la peine de lui consacrer quelques heures à l’ombre.

Et à part ça, je t’interdis de sous-estimer l’influence musicale d’Ophélaï, OK ?

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