Vraie fausse Chick Lit. Roman Feel Good. Livre Doudou pour les dingues de lecture. Voilà. Si tu manques de temps, ne lis pas cet article et file t’acheter le bouquin ! Si tu veux en savoir plus…
Est-ce que c’est un début d’année compliqué ou des restes d’esprit de Noël ? Toujours est-il que j’ai décidé de m’offrir la lecture d’un roman Feel Good. On ne va pas se mentir : dans ce domaine, je suis totalement démunie. Je suis plus dans mon élément du côté de Stephen King ou Stieg Larsson… Heureusement, Instagram est notre ami. Et je vais être honnête : j’ai fait une petite liste et j’ai acheté La Bibliothèque des cœurs cabossés parce que… c’est le premier de la liste que j’ai trouvé. Tu la sens, la non-motivation ?
Ce que j’avais compris de l’histoire VS ce que j’ai lu
« On » m’avait vendu l’histoire d’une folle de livres qui s’installe dans une petite ville du fin fond de l’Iowa dans laquelle elle a l’idée saugrenue d’ouvrir une librairie.
La honte soit sur moi, je ne sais effectivement plus sur quel compte Instagram j’ai déniché ce livre… #oups ! Qui que tu sois : je te dis « Merci » ❤
Oui et non. L’héroïne n’est pas une Sarah américaine, mais une Sara suédoise. Elle a fait connaissance d’une certaine Amy (américaine, fervente lectrice et accessoirement très âgée) avec laquelle elle correspondait, et qui l’a invitée à passer deux mois chez elle pour les vacances. Las ! à son arrivée, Amy est légèrement décédée, et Sara, vaguement coincée dans une petite ville américaine. (Si tu sais ce qu’est une petite ville américaine, tu as compris. Si tu ne sais pas ce qu’est une petite ville américaine… voici une première excellente raison de lire le livre !) Et Sara va effectivement répandre la bonne parole les livres…
Alors, je ne vais pas te raconter ma vie, mais moi-même, je suis arrivée aux USA dans des conditions assez similaires (la principale différence étant que mon Amy n’était pas décédée : elle était juste bien malade). Et il se trouve que j’ai aussi distribué des livres dans une petite ville qui n’était pas très branchée lecture. Ce qui a radicalement fait dévier ma trajectoire de vie. Alors, je ne peux pas nier l’un des phénomènes d’identification les plus intenses que j’ai connus à ce jour. Mon avis est forcément biaisé. Voilà : tu le sais.
En bonne souris de librairie, Sara connaît mieux les livres que la vraie vie. Le roman est donc ponctué de références à de nombreux ouvrages, et je dois avouer que je partage souvent son opinion sur les auteurs/bouquins cités. Voilà qui contribue certainement à me rendre La bibliothèque des cœurs cabossés encore plus adorable.
En même temps, il y a un ouvrage cité par Sara que je n’avais pas lu et elle m’a totalement spoilé l’intégralité de l’histoire (ça, ça me met à l’envers !). Et en plus, il est régulièrement fait référence à Bridget Jones, livres et films. Et je ne supporte ni les uns, ni les autres (en dépit d’une vive affection pour l’inénarrable Colin Firth, seul et unique Darcy – Marc ou Fitzwilliam – devant l’Éternel). Avant de me lancer une pierre ou ton mug de café, souviens-toi qu’il y a un écran entre nous 😉 …
Voilà : le livre a 2 travers majeurs qui rétablissent l’équilibre de mon avis biaisé…
En parlant d’équilibre, j’ai d’ailleurs trouvé que les fameuses références aux livres/séries/films sont assez bien dosées… à part une référence assez obscure pour qui n’a pas lu le bouquin (que je ne te donnerai pas parce que MOI je ne spoile pas), dans l’ensemble, que tu connaisses ou pas les œuvres citées, ça ne nuit pas du tout à l’histoire.
Si tu aimes un peu lire : tu tiens un sacré bon roman Feel Good. Si tu aimes lire passionnément, à la folie : tu tiens ton nouveau livre doudou. D’ailleurs, moi qui suis généralement hyper soigneuse avec mes livres, tu peux constater que mon exemplaire a déjà vécu… il faut dire que le début de l’année est un peu difficile côté santé et perso, et je me le traîne à peu près partout pour me rebooster.
Qu’est-ce que tu fiches encore ici ? Va vite chercher ton exemplaire à la bibliothèque ou la librairie la plus proche !