Livre Blanc : les dérapages à éviter


Plusieurs de mes clients se sont lancés dans la rédaction d’un livre blanc, avec plus ou moins de réussite. Le plus souvent, ils me confient la relecture et la correction de leur travail, mais il peut arriver que je sois appelée à la rescousse, car le projet s’enlise ou que la publication ne donne pas les résultats escomptés. Car même pour un entrepreneur qui maîtrise son sujet et qui a eu bonne plume, l’exercice est risqué. Si, toi-même, tu envisages de te lancer, je te livre quelques observations qui t’aideront à réussir ton projet.

1 – Avoir mal compris le concept de livre blanc

Je constate que 9 fois sur 10, les textes que je dois rattraper au vol sont tout simplement bâtis sur un gros malentendu. Il est donc toujours utile de te poser et de revoir les bases.

Et à la base, le livre blanc est une publication B2B (Business to Business). Outil puissant d’Inbound Marketing, il est généralement offert « gratuitement »… contre des coordonnées et moyennant souvent une inscription à une newsletter. Certes, il génère des leads, mais c’est aussi une source d’information pertinente pour le lecteur. Un échange gagnant/gagnant, en somme.

  • Un livre blanc n’est pas un texte publicitaire

Certes, il va te permettre de construire une base de données de prospects qualifiés et il peut accessoirement tenir lieu de levier d’action pour déclencher l’achat. Pour autant, il ne s’agit pas de vanter tes mérites ou l’exceptionnelle qualité de tes produits et/ou services.

Ta mission, si tu l’acceptes (et si tu veux que ton travail porte ses fruits) : offrir à tes lecteurs un contenu à forte valeur ajoutée.

WHAT-EUH THE FUCK-EUH, PILOU ?

Il est tout simplement question de leur proposer un texte qui répond vraiment à leurs attentes.

Tu n’apprécies sans doute que moyennement de faire confiance à un site, de livrer ton adresse mail, et de perdre un moment de ta vie à parcourir un livre blanc qui ne t’apporte rien, n’est-ce pas ? Dont acte !

On oublie le titre putaclic pour fourguer une brochure publicitaire, et on propose un document in-té-res-sant. Parce qu’il traite d’une problématique spécifique, qu’il vulgarise une question technique ou autre : le choix du sujet, c’est une autre affaire 😉 !

2 – Négliger les visuels

En tant que plume du web, j’attache forcément une grande importance à la qualité d’un texte (je te l’accorde, quand je pars en freestyle dans mes propres articles, cette affirmation peut laisser sceptique 😀 !). On est donc d’accord : un livre blanc, c’est un texte irréprochable.

  • Pas de coquille ;
  • Pas d’approximation grammaticale.

Et accessoirement, un plan bien structuré et des titres pertinents.

Mais il ne faut pas oublier que c’est un livre blanc. Tu n’as pas 200 pages pour traiter de ton sujet (puisqu’on en parle : je te recommande chaudement de rester sur quelques dizaines de pages max). Il s’agit donc d’éviter le texte trop lourd, trop long et trop dense. Et si tu as des infos types statistiques à faire passer ? Mise sur le visuel. L’infographie est certainement l’option la plus attractive, mais un bon vieux graphique, ça marche aussi.

3 – Oublier les informations sur ton entreprise

On en a parlé longuement plus haut : le livre blanc est là avant tout pour apporter une information intéressante à tes lecteurs, et pas pour chanter l’exceptionnelle qualité de tes produits/services. Il n’en demeure pas moins utile d’insérer quelques infos clés sur ton entreprise.

La base ? Les coordonnées de ta boîte, évidemment ! Libre à toi de les afficher d’entrée, sur la page de garde, ou à la fin. Le principal, c’est qu’elles y soient (et qu’elles soient complètes, de préférence… tu peux donc ajouter l’adresse de la page Facebook et/ou du compte Instagram de ton entreprise !).

Sans te répandre et sans te lancer dans une description de tes services, tu peux tout de même les évoquer, histoire de glisser un call-to-action… avec un minimum de subtilité 😉 !

Voilà donc pour les principaux dérapages que j’observe au quotidien. Si tu ne cèdes pas à ces travers, nul doute que tu devrais pouvoir mener ton projet à bien. Et puis, en cas de nécessité, tu peux toujours faire SOS Pilou !

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